De Tadoussac à Longue-Pointe-De-Mingan

Vite, vite, une fois le camping-car pris en main, nous nous sommes éloignés de Montréal et de son flot de touristes. La haute saison touristique débutait, les bateaux de croisières et les autocars déchargeaient leurs milliers de touristes dans la capitale québécoise, que nous avons connue plus tranquille…

Nous avons pris la direction du fjord de Saguenay, exploré ses villages et ses parcs nationaux puis nous sommes redescendus sur la côte en bordure du fleuve Saint-Laurent, à Tadoussac, première étape de la côte nord québécoise.

Haut lieu de l’observation des belugas et rorquals, Tadoussac et sa voisine Les Bergeronnes offrent un spectacle d’observation des cétacés unique en juillet août. Les belugas remontent le fjord de Saguenay et peuvent être observés depuis les rives de celui-ci.

Nous avons ensuite continué la route de village en village : les Escoumins, Baie-Comeau, Baie-Trinité, Sept-îles, Mingan…

C’est à Longue-Pointe-De-Mingan que nous avons décidé de nous poser quelques jours, intrigués par cet archipel au large, où l’on peut observer les formations géologiques monolithiques de ses îles, se promener autour du Phare du Perroquet et observer les macareux (ou puffins en anglais), ce magnifique oiseau au bec de couleur orange et noire.

Nous rencontrons justement la fille du gardien du phare du Perroquet, qui a vécu toute sa jeunesse avec ses parents sur la minuscule île du Perroquet, avec comme seule compagnie le bruit du vent, la lumière du phare et les puffins. Aujourd’hui le phare est automatisé, plus personne n’y vit. Elle nous raconte sa jeunesse et nous confie le livre que sa mère a écrit en hommage à ses 25 années de vie dans le phare.

Nous embarquons le lendemain avec son mari pour découvrir tout cela de nos propres yeux.

C’est l’une des plus belles explorations que nous avons faite au Québec. Les guides sont passionnants, la région est attachante et ce qui est certain, c’est que vous ne croiserez pas des foules de touristes.